Son histoire : Création: 1857

Haut de 7 mètres environ lors de sa construction en 1857, le moulin de l'Arzelier a été surélevé d'un étage pour permettre l'installation d'une seconde paires de meules et d'une bluterie. Une nouvelle fenêtre est aussi percée afin d'éclairer un étage trop obscur. Les deux portes opposées surplombées chacune d'un énorme linteau de schiste, permettent de toujours pouvoir entrer dans le moulin même si la rotation des ailes interdit le passage par l'une d'entre elles. On aperçoit sur le mur des anneaux métal liques servant à attacher les ânes ou les mulets et les commandes du frein. L'encadrement de la porte arrière présente de part et d'autre des trous dans la pierre qui permettent d'y passer une longe. Ce grand moulin à vent a tourné pendant plus d'un siècle, il est le demier du pays de Retz à s'arrêter, en 1957.

L'association: Les amis de l'Arzelier

Daniel Bretagne, président des « Amis du moulin de l'Arzeller » souhaite redonner vie au moulin de L'Arzelier. Depuis plus de trente ans, malgré un couvre-chef de fortune assez peu esthétique, le moulin de l'Arzelier se laissait inexorablement glisser dans une douce léthargie fatale. En 1982, ses vergues ont été descendues et il fallait un prince charmant pour redonner vie à ce monument historique. Celui-ci s'est manifesté sous le nom de Daniel Bretagne, le président de l'association et fils du meunier Henri Marcel Bretagne. Les Amis du moulin de l'Arzelier veulent tenter le sauvetage du moulin de l'Arzelier en convoquant une assemblée générale de l'association, après une dizaine d'années de sommeil. Une trentaine de personnes a répondu à l'appel et ont pris connaissance d'un ambitieux projet de restauration.

Assurer la remise en état du Moulin, rétablir son fonctionnement, assurer et promouvoir des visites guidées. L'Association des Moulins de Loire-Atlantique, la commune de Bourgneuf, le Conseil général et le Conseil régional, l'Etat et la Fédération du Patrimoine encouragent ce projet. Il a donc de bonnes chances d'être mené à son terme malgré les nombreux écueils qui se dresseront sur son chemin car il reste l'un des rares moulins à vent du Sud-Loire à la limite de la Vendée.


Une opération de 320 000 euros

En 2000, une étude chiffrée faisait état d'un coût de l'opération de près de 240 900 euros. Le financement pourrait se répartir entre l'association, les subventions du Conseil général, de la Région, de la Fondation du Patrimoine et de la commune. Et pourquoi pas une subvention de la Communauté Européenne (FEDER). Des démarches auprés de sponsors ont été faites pour obtenir un partenariat y compris avec une minoterie. « Maintenant que le terrain est débroussaillé, il faut relever les manches et cracher dans ses mains pour qu'enfin les ailes descendues en 1982 retrouvent l'allure du vent de la baie et que la meule écrase à nouveau le grain. »